Tout débuta le matin du samedi 15 juillet : de passage à l'université pour vérifier sur internet l'emplacement et l'heure de début des festivités estivales (la saison des feux d'artifice commence...), je rencontra sur le chemin du retour un ouvrier qui m'offrit un bonbon ! Non, il n'était pas dans une voiture avec le moteur allumé, il ne m'a rien dit d'autre que : "Voilà un bonbon, c'est un bon bonbon, c'est pour vous !" et c'est bien la 1ère fois que je le voyais. Effectivement, tous les jours je passe devant un chantier, et je salue un homme en bleu, toujours le même, un manouvrier d'une cinquantaine d'année. Mais l'homme de ce samedi matin, qui semblait surveiller la circulation aux abords du nouveau bâtiment sortant de terre, tout comme semble le faire l'habituel quinquagénaire, vêtu du même bleu de travail, je ne l'avais jamais vu auparavant. Il ne faut pas chercher plus loin, les gens ici sont indubitablement sympas, le Japon c'est aussi cela !
15/7/2006 - Jour 96
Rendez-vous à 20h avec Taeko pour aller boire un verre. Dans le train en direction de Shibuya, une tunisienne me reconnaît (suis-je déjà une rock-star ???) et m'invite à les rejoindre elle et ses amis dans un bar plus tard dans la soirée. Imen, voici son nom, et Marc me l'avait présenté quelques semaines auparavant avec son copain Skander, moi qui pensait être connu internationalement...
Arrivés sur la place Hachiko, nous décidons avec Taeko de nous rendre au "café de copains" (et non pas le "café des copains"), notre bar de prédiliction : décor de taverne française, Guinness à la pression, pour un sham c'est un paradis. Une fois notre verre vide, nous rejoignons Imen au Hub et quelle ne fût ma surprise d'y retrouver Antoine et Guilermet 2 des colocataires de Marc !! Sans compter les 2 3 autres personnes que j'avais déjà rencontré dans diverses soirées ! La plupart de la clientèle était des étudiants de l'institut technologique de Tokyo, forcément ça aide qu'on est de la même université !! Sacré coup de bol.
Inutile de décrire l'ambiance d'un bar plein un samedi soir, c'est pour le moins bouillonnement de rires et de bières. Aux alentours de minuit-1 heure, la plupart se décide à rentrer et j'étais de cela ainsi que Taeko : je la raccompagne jusqu'à sa station de train et tout frais aviné que j'étais, je me dirige vers mon quai de gare. Malheureusement les rideaux metalliques m'interdirent tout train en direction de mon lit. Qu'importe, Imen et Skander étaient encore des survivants du Hub, je n'avais plus qu'à retrouver l'endroit. Et ce fût dans mon 5ème tour autour de l'immeuble qui abritait le pub convoité, que je tomba sur Chris l'australien que j'avais rencontré au concert des 5678's !! Il me proposa d'aller à Roppongi et ce fut bien difficile de refuser mais l'instant d'avant je contactais Imen pour qu'elle m'aide à retrouver cette foutue entrée : je ne pouvais vraisemblablement pas me tirer comme un voleur et courir vers les vices du quartier des étrangers alors que quelqu'un m'attendait à 3 pas d'ici et me tenait la porte d'un bar qui n'était, ma foi, pas dégueulasse.
J'aurais dû aller à Roppongi, du moins ce fût ma pensée à 2h lorsque tout le monde avait déserté le Hub : seul, à siroter ma bière, j'étais heureux d'avoir discuter un brin avec les tunisiens, Imen et Skander, mais la fatigue les gagna et ils se décidèrent à prendre un taxi. Aucun problème, d'un trait je finis mon godet et fier de ma décision, je me rends au bar à 200 yens. Sur la route j'admire les rats qui filent entre les voitures et les poubelles puis, le sourire aux lèvres, j'entre dans cet établissement merveilleux où la bière est à 1,50 euros. Il semble y avoir du monde, je me fraye un chemin jusqu'au zinc, on me sert une mousse, je tourne la tête et, surprise, plus personne : en 2 minutes les gens s'étaient volatilisés, d'un mouvement collectif ils avaient finit leur verre et pris la poudre d'escampette.
Pas de bile, je gobe mon demi et en route pour le No Style, là-bas au moins il y aura des gens et de la musique sympatoche !!
Raté pour la musique, de la daube électro-dance, par contre j'ai discuté avec tous les japonais -tous, sans exception !- présents à cette soirée : une fille qui m'avait abordé dès mes premiers instants dans la boîte, a absolument tenu à me présenter à tout le monde. Sans parler de la barmaid qui, à mon arrivée, pendant que je m'acquittais de mon droit d'entrée au guichet, me reconnut (non mais 2 fois en 1 journée !! Il y a une photo de moi à poil sur le net ou bien ???) et me demanda si je la reconnaissais : évidemment que oui, lors de ma 1ère soirée drum'n'bass dans cet endroit, elle m'avait servi chacune de mes bières avec un grand sourire et je lui avais même appris quelques mots en français -dont elle se souvenait- comment aurais-je pu l'oublier ?? A la fermeture, une dernière tournée générale sur le compte de l'association qui programma les DJs de cette nuit au No Style fut servi et on m'offrit un t-shirt avec lequel, apparemment, je pourrai entrer gratuitement dans toutes les soirées organisées par la dite association : même si leur musique est loin d'être mon style, leur geste me laissa sans voix...génial, absolument génial. Et la barmaid qui me serra la main pendant que je récuperais mon sac, elle aussi fût des plus amicales : elle me fit promettre de revenir avant mon départ. En même temps, il n'a pas fallu me forcer longtemps !
Suite à cette apothéose, j'ai battu le record du monde du retour-chez-soi le plus lent : 3h et 42 minutes !!! En temps normal, il faut 45 minutes mais lorsque vos yeux se ferment il se peut qu'en les rouvrant vous vous retrouviez à la station de départ : c'est ce qu'il m'arriva. Pourtant il est possible de faire pire car la ligne de train se transforme en métro une fois la ville de Tokyo atteinte et j'aurais pu très bien me réveiller à l'autre bout de la mégalopole, à plus de 2h30 de mon chez moi !!
16/7/2006 - Jour 97
Feu d'artifice à Yokohama : j'y suis allé avec Majd, mon nouveau colocataire (voir note précédente) et Taeko. C'est fou le monde que cela ramène !! Et toutes les japonaises sont en kimono ainsi que quelques japonais !! Sinon, cela reste un feu d'artifice...
Allez une photo : rappelez vous, j'ai visité Yokohama au début de mon séjour mais, ce que je ne savais pas à l'époque, c'est que réunis au même endroit se trouvent l'un des plus haut building du Japon et surtout la plus grande roue du monde !!

Bon allez, je vous laisse, il y a une fête d'arrivée pour Majd aujourd'hui au labo !! :)
15/7/2006 - Jour 96
Rendez-vous à 20h avec Taeko pour aller boire un verre. Dans le train en direction de Shibuya, une tunisienne me reconnaît (suis-je déjà une rock-star ???) et m'invite à les rejoindre elle et ses amis dans un bar plus tard dans la soirée. Imen, voici son nom, et Marc me l'avait présenté quelques semaines auparavant avec son copain Skander, moi qui pensait être connu internationalement...
Arrivés sur la place Hachiko, nous décidons avec Taeko de nous rendre au "café de copains" (et non pas le "café des copains"), notre bar de prédiliction : décor de taverne française, Guinness à la pression, pour un sham c'est un paradis. Une fois notre verre vide, nous rejoignons Imen au Hub et quelle ne fût ma surprise d'y retrouver Antoine et Guilermet 2 des colocataires de Marc !! Sans compter les 2 3 autres personnes que j'avais déjà rencontré dans diverses soirées ! La plupart de la clientèle était des étudiants de l'institut technologique de Tokyo, forcément ça aide qu'on est de la même université !! Sacré coup de bol.
Inutile de décrire l'ambiance d'un bar plein un samedi soir, c'est pour le moins bouillonnement de rires et de bières. Aux alentours de minuit-1 heure, la plupart se décide à rentrer et j'étais de cela ainsi que Taeko : je la raccompagne jusqu'à sa station de train et tout frais aviné que j'étais, je me dirige vers mon quai de gare. Malheureusement les rideaux metalliques m'interdirent tout train en direction de mon lit. Qu'importe, Imen et Skander étaient encore des survivants du Hub, je n'avais plus qu'à retrouver l'endroit. Et ce fût dans mon 5ème tour autour de l'immeuble qui abritait le pub convoité, que je tomba sur Chris l'australien que j'avais rencontré au concert des 5678's !! Il me proposa d'aller à Roppongi et ce fut bien difficile de refuser mais l'instant d'avant je contactais Imen pour qu'elle m'aide à retrouver cette foutue entrée : je ne pouvais vraisemblablement pas me tirer comme un voleur et courir vers les vices du quartier des étrangers alors que quelqu'un m'attendait à 3 pas d'ici et me tenait la porte d'un bar qui n'était, ma foi, pas dégueulasse.
J'aurais dû aller à Roppongi, du moins ce fût ma pensée à 2h lorsque tout le monde avait déserté le Hub : seul, à siroter ma bière, j'étais heureux d'avoir discuter un brin avec les tunisiens, Imen et Skander, mais la fatigue les gagna et ils se décidèrent à prendre un taxi. Aucun problème, d'un trait je finis mon godet et fier de ma décision, je me rends au bar à 200 yens. Sur la route j'admire les rats qui filent entre les voitures et les poubelles puis, le sourire aux lèvres, j'entre dans cet établissement merveilleux où la bière est à 1,50 euros. Il semble y avoir du monde, je me fraye un chemin jusqu'au zinc, on me sert une mousse, je tourne la tête et, surprise, plus personne : en 2 minutes les gens s'étaient volatilisés, d'un mouvement collectif ils avaient finit leur verre et pris la poudre d'escampette.
Pas de bile, je gobe mon demi et en route pour le No Style, là-bas au moins il y aura des gens et de la musique sympatoche !!
Raté pour la musique, de la daube électro-dance, par contre j'ai discuté avec tous les japonais -tous, sans exception !- présents à cette soirée : une fille qui m'avait abordé dès mes premiers instants dans la boîte, a absolument tenu à me présenter à tout le monde. Sans parler de la barmaid qui, à mon arrivée, pendant que je m'acquittais de mon droit d'entrée au guichet, me reconnut (non mais 2 fois en 1 journée !! Il y a une photo de moi à poil sur le net ou bien ???) et me demanda si je la reconnaissais : évidemment que oui, lors de ma 1ère soirée drum'n'bass dans cet endroit, elle m'avait servi chacune de mes bières avec un grand sourire et je lui avais même appris quelques mots en français -dont elle se souvenait- comment aurais-je pu l'oublier ?? A la fermeture, une dernière tournée générale sur le compte de l'association qui programma les DJs de cette nuit au No Style fut servi et on m'offrit un t-shirt avec lequel, apparemment, je pourrai entrer gratuitement dans toutes les soirées organisées par la dite association : même si leur musique est loin d'être mon style, leur geste me laissa sans voix...génial, absolument génial. Et la barmaid qui me serra la main pendant que je récuperais mon sac, elle aussi fût des plus amicales : elle me fit promettre de revenir avant mon départ. En même temps, il n'a pas fallu me forcer longtemps !
Suite à cette apothéose, j'ai battu le record du monde du retour-chez-soi le plus lent : 3h et 42 minutes !!! En temps normal, il faut 45 minutes mais lorsque vos yeux se ferment il se peut qu'en les rouvrant vous vous retrouviez à la station de départ : c'est ce qu'il m'arriva. Pourtant il est possible de faire pire car la ligne de train se transforme en métro une fois la ville de Tokyo atteinte et j'aurais pu très bien me réveiller à l'autre bout de la mégalopole, à plus de 2h30 de mon chez moi !!
16/7/2006 - Jour 97
Feu d'artifice à Yokohama : j'y suis allé avec Majd, mon nouveau colocataire (voir note précédente) et Taeko. C'est fou le monde que cela ramène !! Et toutes les japonaises sont en kimono ainsi que quelques japonais !! Sinon, cela reste un feu d'artifice...
Allez une photo : rappelez vous, j'ai visité Yokohama au début de mon séjour mais, ce que je ne savais pas à l'époque, c'est que réunis au même endroit se trouvent l'un des plus haut building du Japon et surtout la plus grande roue du monde !!

Bon allez, je vous laisse, il y a une fête d'arrivée pour Majd aujourd'hui au labo !! :)