Le second week-end sur les terres ancestrales du Japon fut l'occasion de découvrir les bars et les clubs de Tokyo. Il ne s'agit a priori que d'un avant-goût et j'espère rapidement repérer d'autres coins où la bière (ビエル) coule à flots. C'est party ! (oui facile...)
21/4/2006 - Jour 12
La veille, Asano m'avait demandé si je comptais faire quelque chose de particulier ce vendredi soir et au vu de mon air dubitatif, il me proposa derechef de sortir dans un bar traditionnel japonais. Le lendemain nous nous rendîmes lui, un de ses compatriotes et moi-même à 30 minutes de marche du campus (nous nous sommes un peu perdus dans les dédales de rues et de ruelles, même les japonais ont des difficultés dans cette densité énorme d'habitations) sur les lieux convoités. Alors ça déconne pas, il faut enlever ses chaussures, les placer dans un sachet plastique et les emporter avec soi jusqu'à sa table : les chaussettes doivent être impec, vous pouvez puer des pieds mais aucun trou ne sera accepté ! Puis on vous fournit une serviette chaude et humide pour vous laver les mains. J'ai laissé évidemment Asano commander pour moi : un plat de sashimi 刺身 et un autre de viandes grillées. A part les ventouses de poulpes violets, j'ai absolument goûter à tout et boudiou, c'est pas dégueulasse !
Vint le sake : 1 bouteille pour 3, la bière précédente avait déjà bien attaqué mes hôtes. Il faut vraiment croire que les japonais ne supportent pas l'alcool -et ce pour une histoire d'enzymes si j'ai bien compris- car très rapidement ils rigolaient tout le temps pour n'importe quoi. A la fin on a encore pris 3 petites bouteilles de liqueurs : 60% d'après l'étiquette !! Encore aujourd'hui j'y crois moyen car j'ai souvent du mal avec les alcools forts.
Conclusion : oishii sake ga desu ! Je suis pas sûr de la contruction grammaticale mais en gros le sake c'est bon, buvez-en.
La rentrée s'est faite en train car mon coloc était incapable de se souvenir du chemin, non pas qu'il était complétement caisse, mais il est vrai que 50 min à pied cela fait un peu long.
Des noddles et puis au dodo le sumo !
22/4/2006 - Jour 13
Ce jour là je voulais voir un concert, tâter du son nippon. Je me suis décidé pour le Crocodile qui ressemble à un caf'conc avec une déco assez classe et une ambiance assez jazzy. D'ailleurs le groupe qui jouait ce soir là sonnait jazz-ska-"musique de la croisière s'amuse". Son nom, je sais pas vraiment, quelque chose comme ヒルタナユミと魅惑の東京サロン mais me demandez pas de traduire, jetez plutôt un oeil sur leur site. Tout le monde était assis et tapait des mains. J'ai dû boire 2-3 bières, servi par 15 barmans. Il me reste un mot à l'esprit, chaleureux : j'ai passé un agréable moment. Le point négatif c'est le prix, plus de 5000 ¥ ce qui représente plus de 35 euros. J'espère trouver rapidement une scène rock avec des prix un peu plus acceptables !
Note : le Crocodile se situe dans le quartier de Shibuya et j'étais passé devant totalement par hasard la première semaine de mon séjour au Japon sans savoir qu'il s'agissait d'un bar ou d'un restaurant à poulpes. La preuve en image :

Plus de 35 euros dépensés à 23h passé, le dernier train vers minuit, pour moi il était clair que j'allais rentré sagement chez moi pour me lever tôt et faire la visite de Kamakura. Or une fois arrivé à la station de train, je tombe sur mon maître de stage, Marc, en compagnie d'un de ses potes. A croire que Tokyo est un village... Leur projet était de faire le tour des boîtes jusqu'au petit matin. Comment n'aurais-je pas pu m'inscruter ??? Je suis loin d'être attiré par les bars boîtes en général mais il hors de question de louper des occasions comme celle-ci sous prétexe de pédantisme, "non, écoutez ce genre d'endroits et la musique qui y passe c'est de la merde et moi j'écoute que du Bach !". Je confirme que la musique est à chier et qu'une boîte japonaise ressemble à une boîte française à quelques exceptions près...
Le quartier où tous les étrangers se retrouvent pour s'amuser, voire plus si affinités, se situe à Roppongi 六本木. Depuis mon arrivé je n'avais quasiment pas vu de "white & black people", j'ai trouvé leur repère : entre les gros blacks baraqués qui sont chargés de rabattre les fêtards dans les différentes discothèques qui pullulent, le plus souvent on tombe sur une bande de GI gonflés aux OGM américains.
Une fois notre groupe au complet -composé de 6 frenchies et 1 espagnol, il nous manquait plus que les OGM...- nous nous sommes rendus dans un bar au rez-de-chaussée d'un immeuble fraîchement construit (qui donne le vertige rien qu'en le mattant d'en bas) où tous les traders viennent discuter actions, vérités et bourses. Il y avait du lourd dans cet endroit, ça puait le pez.
Le second lieu de notre pèlerinage clubesque fut le Muse, un bar boîte tout ce qu'il y a de plus discothéque dans sa définition où la musique a le don d'être complétement insipide mais a le mérite de faire bouger les popotins bridés et s'agglutiner les tas de muscles occidentaux à la recherche des thons roulés façon sushis. J'ai d'ailleurs eu une discussion très enrichissante avec Antoine -qui a passé 1 an sur Strasbourg et qui est un des colocataires de Marc- à propos des japonaises : si vous aimez vous faire chouchouter par votre petite femme, si vous n'aimez pas être contredit, si sexuellement parlant vous avez des tendances nécrophiles, la femme japonaise est faite pour vous ! Non, il est apparemment bien rare de tomber sur une fille qui a du caractère. En tout cas le lieu ne s'y prêtait pas, encore que...
Taeko, 28 ans, adore le cinéma français, j'ai discuté près d'une heure avec elle, elle attendait que son copain rentre de je ne sais quelle contrée. Elle a été sans doute l'exception qui a confirmé la règle. Elle m'a invité à aller voir du sumo en ce joli mois de mai. En verra bien si cela se réalisera en tout cas les japonaises sont sympas, dans tous les sens du terme.
Rentré par le premier train à 5 heures du mat', je n'ai toujours pas vu Kamakura à ce jour.
21/4/2006 - Jour 12
La veille, Asano m'avait demandé si je comptais faire quelque chose de particulier ce vendredi soir et au vu de mon air dubitatif, il me proposa derechef de sortir dans un bar traditionnel japonais. Le lendemain nous nous rendîmes lui, un de ses compatriotes et moi-même à 30 minutes de marche du campus (nous nous sommes un peu perdus dans les dédales de rues et de ruelles, même les japonais ont des difficultés dans cette densité énorme d'habitations) sur les lieux convoités. Alors ça déconne pas, il faut enlever ses chaussures, les placer dans un sachet plastique et les emporter avec soi jusqu'à sa table : les chaussettes doivent être impec, vous pouvez puer des pieds mais aucun trou ne sera accepté ! Puis on vous fournit une serviette chaude et humide pour vous laver les mains. J'ai laissé évidemment Asano commander pour moi : un plat de sashimi 刺身 et un autre de viandes grillées. A part les ventouses de poulpes violets, j'ai absolument goûter à tout et boudiou, c'est pas dégueulasse !
Vint le sake : 1 bouteille pour 3, la bière précédente avait déjà bien attaqué mes hôtes. Il faut vraiment croire que les japonais ne supportent pas l'alcool -et ce pour une histoire d'enzymes si j'ai bien compris- car très rapidement ils rigolaient tout le temps pour n'importe quoi. A la fin on a encore pris 3 petites bouteilles de liqueurs : 60% d'après l'étiquette !! Encore aujourd'hui j'y crois moyen car j'ai souvent du mal avec les alcools forts.
Conclusion : oishii sake ga desu ! Je suis pas sûr de la contruction grammaticale mais en gros le sake c'est bon, buvez-en.
La rentrée s'est faite en train car mon coloc était incapable de se souvenir du chemin, non pas qu'il était complétement caisse, mais il est vrai que 50 min à pied cela fait un peu long.
Des noddles et puis au dodo le sumo !
22/4/2006 - Jour 13
Ce jour là je voulais voir un concert, tâter du son nippon. Je me suis décidé pour le Crocodile qui ressemble à un caf'conc avec une déco assez classe et une ambiance assez jazzy. D'ailleurs le groupe qui jouait ce soir là sonnait jazz-ska-"musique de la croisière s'amuse". Son nom, je sais pas vraiment, quelque chose comme ヒルタナユミと魅惑の東京サロン mais me demandez pas de traduire, jetez plutôt un oeil sur leur site. Tout le monde était assis et tapait des mains. J'ai dû boire 2-3 bières, servi par 15 barmans. Il me reste un mot à l'esprit, chaleureux : j'ai passé un agréable moment. Le point négatif c'est le prix, plus de 5000 ¥ ce qui représente plus de 35 euros. J'espère trouver rapidement une scène rock avec des prix un peu plus acceptables !
Note : le Crocodile se situe dans le quartier de Shibuya et j'étais passé devant totalement par hasard la première semaine de mon séjour au Japon sans savoir qu'il s'agissait d'un bar ou d'un restaurant à poulpes. La preuve en image :

Plus de 35 euros dépensés à 23h passé, le dernier train vers minuit, pour moi il était clair que j'allais rentré sagement chez moi pour me lever tôt et faire la visite de Kamakura. Or une fois arrivé à la station de train, je tombe sur mon maître de stage, Marc, en compagnie d'un de ses potes. A croire que Tokyo est un village... Leur projet était de faire le tour des boîtes jusqu'au petit matin. Comment n'aurais-je pas pu m'inscruter ??? Je suis loin d'être attiré par les bars boîtes en général mais il hors de question de louper des occasions comme celle-ci sous prétexe de pédantisme, "non, écoutez ce genre d'endroits et la musique qui y passe c'est de la merde et moi j'écoute que du Bach !". Je confirme que la musique est à chier et qu'une boîte japonaise ressemble à une boîte française à quelques exceptions près...
Le quartier où tous les étrangers se retrouvent pour s'amuser, voire plus si affinités, se situe à Roppongi 六本木. Depuis mon arrivé je n'avais quasiment pas vu de "white & black people", j'ai trouvé leur repère : entre les gros blacks baraqués qui sont chargés de rabattre les fêtards dans les différentes discothèques qui pullulent, le plus souvent on tombe sur une bande de GI gonflés aux OGM américains.
Une fois notre groupe au complet -composé de 6 frenchies et 1 espagnol, il nous manquait plus que les OGM...- nous nous sommes rendus dans un bar au rez-de-chaussée d'un immeuble fraîchement construit (qui donne le vertige rien qu'en le mattant d'en bas) où tous les traders viennent discuter actions, vérités et bourses. Il y avait du lourd dans cet endroit, ça puait le pez.
Le second lieu de notre pèlerinage clubesque fut le Muse, un bar boîte tout ce qu'il y a de plus discothéque dans sa définition où la musique a le don d'être complétement insipide mais a le mérite de faire bouger les popotins bridés et s'agglutiner les tas de muscles occidentaux à la recherche des thons roulés façon sushis. J'ai d'ailleurs eu une discussion très enrichissante avec Antoine -qui a passé 1 an sur Strasbourg et qui est un des colocataires de Marc- à propos des japonaises : si vous aimez vous faire chouchouter par votre petite femme, si vous n'aimez pas être contredit, si sexuellement parlant vous avez des tendances nécrophiles, la femme japonaise est faite pour vous ! Non, il est apparemment bien rare de tomber sur une fille qui a du caractère. En tout cas le lieu ne s'y prêtait pas, encore que...
Taeko, 28 ans, adore le cinéma français, j'ai discuté près d'une heure avec elle, elle attendait que son copain rentre de je ne sais quelle contrée. Elle a été sans doute l'exception qui a confirmé la règle. Elle m'a invité à aller voir du sumo en ce joli mois de mai. En verra bien si cela se réalisera en tout cas les japonaises sont sympas, dans tous les sens du terme.
Rentré par le premier train à 5 heures du mat', je n'ai toujours pas vu Kamakura à ce jour.