Mon 5ème week-end à Tokyo ou comment passer d'une musique âgée de 20 ans à un sport ancestral vieux de plus de 1500 ans.
12/5/2006 - Jour 32
3 jours de temples et de montagnes pendant la Golden Week avaient pour le moment comblé mes envies de visites touristiques et dans mon maigre agenda j'y avais déjà réservé un match de sumo en compagnie de Taeko pour le dimanche 14 mai. Sachant que la pluie était annoncée pour le samedi -depuis quand n'ai-je pas vu le soleil ?- il me semblait évident de me trouver une nouvelle salle de concert où passer la nuit et de continuer ma quête des vibes -prononçées vibeuss- nippones : de toutes manières je pouvais dormir tout le samedi, sortir mon Obao une fois éveillé, jouir de la pluie nu et appliquer de par la même ma nouvelle politique "maintenant je pue mais l'eau je la cherche au puit !".
Dans mes recherches sur la toile je suis tombé sur un site fournissant le calendrier des concerts jungle et drum'n'bass du Japon ou tout du moins les principales manifestations de cette "musique de drogués". Je dois ici faire un aparté : je n'ai pas été baigné dans le rock'n'roll ou le jazz étant petit et je n'ai jamais joué du triangle au conservatoire. Non. Mes premiers pas dans la musique ont été guidé par "Synthétiseur", "Snap", "DJ Bobo" et consort. Quand mes voisins entendent un "boum-boum", ils chargent le fusil -en général les causes et les effets sont inversés. Quand j'entends le "boum-boum", je me revoie smurfer avec mes lunettes et mes boutons. Tout cela pour dire que j'apprécie cette musique et que non je me drogue pas.
Lieu de décor, le club No Style et je dois avouer qu'il porte bien son nom : un petit bar, une petite salle au fond pour danser et écouter les DJ, un semblant de bunker avec une boule à facettes pour égayer cet endroit un peu paumé à 2 pas de la gare de Shibuya. Et pourtant l'endroit est sympathique. Et puis j'ai passé une bonne nuit sur un son pas dégueulasse, j'ai discuté avec des écossais, des austaliens et une japonaise ayant vécu quelques mois en Espagne. Enfin, discuter, je m'entends, comme un mec ayant bu 11 bières dans une pièce où la notion de limiteur n'existe pas. Pour 1000 yens l'entrée (pour être exact, 2000 avec 2 tickets boisson), je me suis endormi satisfait -et bourré- dans le train à 5h30 du mat'.
Note : j'ai loupé mon arrêt, j'ai du prendre le train dans l'autre sens. Conclusion : l'alcool ne vous aidera pas à rentrer plus vite chez vous, évitez les bars après les heures de boulot.
13/5/2006 - Jour 33
Levé à 17h, effectivement il faisait gris et moche avec une pluie humide qui mouille. Mon "propriétaire" est venu me rendre visite ce jour là (vers 17h30, à peu près à l'heure où j'ai réussi à ouvrir complétement les 2 yeux) ou du moins, comme il me l'a annoncé, il est venu voir le courrier. Il m'a raconté que sa mère faisait de la moto en tenue de golf alors qu'elle a 85 ans et qu'elle fait des conférences sur nos amis les 2 roues jusqu'en Allemagne. En y réfléchissant, je pense que c'est plutôt lui qui fait de la moto, du golf et des conférences en Allemagne ! Cela a dû me perturber le fait qu'il me parle de lui, de sa mère de 85 ans et que d'un coup il me dise qu'il faut que j'aille fumer dehors, que je prenne des douches plus courtes et que les déchets doivent être triés !! Oui le premier jour je n'ai pas mis le plastique dans la bonne poubelle mais personne ne me l'a expliqué ce foutu triage et non je n'ai jamais fumé à l'intérieur et non je ne prends pas des douches trop longues vu que je les prends désormais dehors avec mon Obao !!!!! Enfin bref, samedi il faisait gris et moche avec une pluie humide qui mouille...
14/5/2006 - Jour 34
Le rendez-vous était pris à 15h avec Taeko devant les écrans géants du studio Alta se situant à la sortie de la station Shinjuku. J'eu l'agréable surprise de la voir arriver en tenue traditionnelle : aller voir du sumo en compagnie d'une japonaise habillée en kimono, je pense qu'il est impossible de faire mieux ! :)
Après mille excuses sur son retard de 5 minutes, nous embarquâmes dans un métro en direction de Ryogoku kokugikan, l'unique vrai stade de sumo du Japon -en l'occurrence, c'est ce que j'ai compris ! Et voici à quoi il ressemble de l'intérieur !!!

Je ne vais pas ici m'amuser à vous décrire l'histoire et les règles du sumo, mes connaissances liées à cette discipline sont trop pauvres. Néanmoins n'hésitez pas à lire la présentation qu'en fait wikipédia, et lors d'un prochain repas familial vous pourrez ainsi lancer le sujet -évitez de lancer un sumo- et savourer sans sentiment de culpabilité votre 5ème cuisse de poulet.
Je vais simplement vous donner mon verdict, juger de l'intérêt à voir ou à ne pas voir des sumo en vrai, vous décrire ma perception profonde de ce sport brutal et boulimique, vous expliquez le plaisir ou le déplaisir à assister 2 heures durant à des joutes de bibendums aussi souples qu'un Jacky Chan. Et bien bordel, c'est génial !! A faire absolument !! Et puis quand une gentille japonaise a pensé à vous ramener une bière pour que vous profitiez tout à votre aise de ce spectacle unique, vous ne pouvez que remerciez les dieux de vous avoir conduit dans un club pourri 3 semaines auparavant ! Totemo oishii !!!!
Alors voilà, j'en ai fait ma 1ère vidéo avec des images d'une qualité pourave et une bande son récupéré sur internet qui se nomme "Street Fighter 2 (Ken's Theme)". Dites vous que j'ai fait cela en 2 heures sans connaître le vidéo montage auparavant. Voilà.
Note : allumez vos enceintes, le son est important !
Et après cela nous sommes allé manger un morceau dans le quartier de Shibuya, nous avons discuté autour d'un verre dans un "troquet français", elle m'a fait découvrir un magasin où on peut trouver des CDs d'occaz pour 2 euros. Je suis rentré vers 23h, j'ai vraiment passé une très belle journée, j'ai rencontré une jolie personne, mille mercis Taeko ! :)
12/5/2006 - Jour 32
3 jours de temples et de montagnes pendant la Golden Week avaient pour le moment comblé mes envies de visites touristiques et dans mon maigre agenda j'y avais déjà réservé un match de sumo en compagnie de Taeko pour le dimanche 14 mai. Sachant que la pluie était annoncée pour le samedi -depuis quand n'ai-je pas vu le soleil ?- il me semblait évident de me trouver une nouvelle salle de concert où passer la nuit et de continuer ma quête des vibes -prononçées vibeuss- nippones : de toutes manières je pouvais dormir tout le samedi, sortir mon Obao une fois éveillé, jouir de la pluie nu et appliquer de par la même ma nouvelle politique "maintenant je pue mais l'eau je la cherche au puit !".
Dans mes recherches sur la toile je suis tombé sur un site fournissant le calendrier des concerts jungle et drum'n'bass du Japon ou tout du moins les principales manifestations de cette "musique de drogués". Je dois ici faire un aparté : je n'ai pas été baigné dans le rock'n'roll ou le jazz étant petit et je n'ai jamais joué du triangle au conservatoire. Non. Mes premiers pas dans la musique ont été guidé par "Synthétiseur", "Snap", "DJ Bobo" et consort. Quand mes voisins entendent un "boum-boum", ils chargent le fusil -en général les causes et les effets sont inversés. Quand j'entends le "boum-boum", je me revoie smurfer avec mes lunettes et mes boutons. Tout cela pour dire que j'apprécie cette musique et que non je me drogue pas.
Lieu de décor, le club No Style et je dois avouer qu'il porte bien son nom : un petit bar, une petite salle au fond pour danser et écouter les DJ, un semblant de bunker avec une boule à facettes pour égayer cet endroit un peu paumé à 2 pas de la gare de Shibuya. Et pourtant l'endroit est sympathique. Et puis j'ai passé une bonne nuit sur un son pas dégueulasse, j'ai discuté avec des écossais, des austaliens et une japonaise ayant vécu quelques mois en Espagne. Enfin, discuter, je m'entends, comme un mec ayant bu 11 bières dans une pièce où la notion de limiteur n'existe pas. Pour 1000 yens l'entrée (pour être exact, 2000 avec 2 tickets boisson), je me suis endormi satisfait -et bourré- dans le train à 5h30 du mat'.
Note : j'ai loupé mon arrêt, j'ai du prendre le train dans l'autre sens. Conclusion : l'alcool ne vous aidera pas à rentrer plus vite chez vous, évitez les bars après les heures de boulot.
13/5/2006 - Jour 33
Levé à 17h, effectivement il faisait gris et moche avec une pluie humide qui mouille. Mon "propriétaire" est venu me rendre visite ce jour là (vers 17h30, à peu près à l'heure où j'ai réussi à ouvrir complétement les 2 yeux) ou du moins, comme il me l'a annoncé, il est venu voir le courrier. Il m'a raconté que sa mère faisait de la moto en tenue de golf alors qu'elle a 85 ans et qu'elle fait des conférences sur nos amis les 2 roues jusqu'en Allemagne. En y réfléchissant, je pense que c'est plutôt lui qui fait de la moto, du golf et des conférences en Allemagne ! Cela a dû me perturber le fait qu'il me parle de lui, de sa mère de 85 ans et que d'un coup il me dise qu'il faut que j'aille fumer dehors, que je prenne des douches plus courtes et que les déchets doivent être triés !! Oui le premier jour je n'ai pas mis le plastique dans la bonne poubelle mais personne ne me l'a expliqué ce foutu triage et non je n'ai jamais fumé à l'intérieur et non je ne prends pas des douches trop longues vu que je les prends désormais dehors avec mon Obao !!!!! Enfin bref, samedi il faisait gris et moche avec une pluie humide qui mouille...
14/5/2006 - Jour 34
Le rendez-vous était pris à 15h avec Taeko devant les écrans géants du studio Alta se situant à la sortie de la station Shinjuku. J'eu l'agréable surprise de la voir arriver en tenue traditionnelle : aller voir du sumo en compagnie d'une japonaise habillée en kimono, je pense qu'il est impossible de faire mieux ! :)
Après mille excuses sur son retard de 5 minutes, nous embarquâmes dans un métro en direction de Ryogoku kokugikan, l'unique vrai stade de sumo du Japon -en l'occurrence, c'est ce que j'ai compris ! Et voici à quoi il ressemble de l'intérieur !!!

Je ne vais pas ici m'amuser à vous décrire l'histoire et les règles du sumo, mes connaissances liées à cette discipline sont trop pauvres. Néanmoins n'hésitez pas à lire la présentation qu'en fait wikipédia, et lors d'un prochain repas familial vous pourrez ainsi lancer le sujet -évitez de lancer un sumo- et savourer sans sentiment de culpabilité votre 5ème cuisse de poulet.
Je vais simplement vous donner mon verdict, juger de l'intérêt à voir ou à ne pas voir des sumo en vrai, vous décrire ma perception profonde de ce sport brutal et boulimique, vous expliquez le plaisir ou le déplaisir à assister 2 heures durant à des joutes de bibendums aussi souples qu'un Jacky Chan. Et bien bordel, c'est génial !! A faire absolument !! Et puis quand une gentille japonaise a pensé à vous ramener une bière pour que vous profitiez tout à votre aise de ce spectacle unique, vous ne pouvez que remerciez les dieux de vous avoir conduit dans un club pourri 3 semaines auparavant ! Totemo oishii !!!!
Alors voilà, j'en ai fait ma 1ère vidéo avec des images d'une qualité pourave et une bande son récupéré sur internet qui se nomme "Street Fighter 2 (Ken's Theme)". Dites vous que j'ai fait cela en 2 heures sans connaître le vidéo montage auparavant. Voilà.
Note : allumez vos enceintes, le son est important !
Et après cela nous sommes allé manger un morceau dans le quartier de Shibuya, nous avons discuté autour d'un verre dans un "troquet français", elle m'a fait découvrir un magasin où on peut trouver des CDs d'occaz pour 2 euros. Je suis rentré vers 23h, j'ai vraiment passé une très belle journée, j'ai rencontré une jolie personne, mille mercis Taeko ! :)
3 commentaires:
HONDA!!!!!!!
SUMO!!!!!!!!
le sumo c'est la vie !
Beu j'arrive pas à la lire ta vidéo zut alors !
Sinon t'as pas une photo de ta copine en vidéo ?
Bon courage pour la suite, tu peux compter sur tout mon soutien moral
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