Plus de 20 jours sans basse, 20 jours où radio404 me permet de survivre dans ce désert musical qu'est la coloc, bref il était temps de trouver le repère de la banane musique !
2/5/2006 - Jour 22
Ma destination fut le O-nest près de Shibuya 渋谷. Pas persuadué qu'il s'agisse du haut lieu du rock'n'roll de Tokyo 東京 mais l'affiche donnait vraiment envie : Watusi Zombie, Limited Express (has gone?), receivers pon pon head, otogi-banashi, kiiiiiii, Power-up Kinoko, God-J.
J'ai encore réussi à me paumer avant de trouver cette salle, il faut préciser que les japonais ont cette fâcheuse tendance à diriger leurs plans selon la direction où vous êtes et non pas en gardant le nord toujours dirigé vers le haut : le formatage de mon esprit français a du mal à s'y retrouver alors que dans le fond leur façon de faire est sans doute moins conne. Passons.
L'entrée du O-nest se situe au 6ème étage d'un immeuble banal collé à l'entrée du O-West en face de 2 autres salles de concerts, le O-East et le O-crest. Question : êtes-vous capable de me donner le nom de la salle de concert où je me suis rendu en ce mardi pluvieux et ce sans regarder la phrase précédente ? Non mais quelle idée d'accoler 4 salles de concerts avec des noms aussi proches !!! Et en prime ils leur foutent des logos quasi-similaires ! Résultat, on se retrouve à baragouiner du japonais à une guichetière nippone pour trouver l'ascenseur paumé derrière un conbini (alors là les conbinis méritent un post à eux tout seul) et si la veille vous n'aviez pas découvert que le mot ascenceur est le même qu'en anglais -donc elevator ou plutôt erebeta エレベーター- vous pouviez aussi bien aller manger une flam's avec du calamar remplaçant les lardons !!
M'ayant acquitté de 3000 yens -et non pas 2500 comme l'indiquait l'affiche et mon billet, me serais-je fait couilloner ???-, ce qui représente la modique somme de 20 euros, j'arrive immédiatement dans la salle de concert où 2 jeunes demoiselles braillent sur un rythme de batterie aussi carré que la coupe de Mireille Mathieu. Alors la musique minimaliste à coups de clavier bontempi, de hurlements, de voix réglées parfaitement sur un "la" quatre cent quarante seize avec des tenues aussi glamours qu'un short des années 70, est très difficilement supportable à mes oreilles plus de 5 minutes. Là où je trouve un intérêt à cette cacophonie c'est lorsqu'elle s'intégre au style d'un groupe, qu'elle surgit d'un ensemble cohérent. En fait la question n'est pas de savoir si un concept -j'aime pas trop ce mot- est novateur ou non, mais de savoir si [quand] la musique est bonne (merci JJG) !! Et la je dois dire que non. Le charme des demoiselles n'y a rien changé. Et puis la scène était aussi ridicule que le coin de ma cuisine, beaucoup trop petite, même à 2 elles se marchaient dessus !! 20 euros, un ticket boisson pour seul récompense d'avoir trouvé cet endroit décevant, je crois que j'ai bien failli partir pour la 1ère fois de ma vie. Mais au fond de la salle -à 2 ou 3 enjambées- une porte semblait mener autre part. J'ai mis du temps à trouver un japonais sachant parler un peu l'anglais (et à comprendre que j'avais le droit de fumer) : il m'expliqua que la salle de concert était en bas et que par conséquent ils avaient improvisé une scène dans ce lieu qui tenait plus du bar. Et effectivement les concerts se sont enchaînés aussi bien au 6ème étage qu'au 5ème, étage auquel la porte du fond menée.
Une vraie scène, du bon son, une salle climatisée ni trop grande ni trop petite mais toujours des groupes sans réel intérêt et ne collant parfois même pas avec l'étiquette rock'n'roll (mais alors vraiment à des années lumières). Il a fallu attendre les 2 derniers, Watusi Zombie et Limited Express (has gone?), qui déchirent les nénés, l'anu et le pubi. Je vous les recommande chaudement : comment ne pas tomber sous le charme de la bassiste de Limited Express aussi douée que mignonne et comment ne pas être conquis par le trio de Watusi Zombie terminant leur concert au milieu de la salle avec tout le public criant "Bonzai !!" !?? A eux seuls, le prix du billet était justifié et c'est heureux que je suis rentré au calme dans ma trop lointaine colocation.
Note : les punkettes japonaises sont plus nombreuses en proportion que les françaises et pèsent moins d'un fût standard de bière. Ces considérations purement machistes étant énoncées, il est inutile de me demander si je suis entré en contact avec l'une des dites amazones, car ma maîtrise de la langue nippone, ma propension à aborder les gens et mes goûts difficiles en ce qui concerne la gente féminine n'ont en rien aidé à une quelconque aventure. Par contre j'ai pu initier l'une d'elles à l'art du pogo car il faut bien avouer que cette pratique semble peu répandue aux pays du soleil levant et je ne parle même pas du stage diving car chaque saut s'est soldé par une lamentable chute pour une durée moyenne de 10 secondes par gars mollement soutenus.
2/5/2006 - Jour 22
Ma destination fut le O-nest près de Shibuya 渋谷. Pas persuadué qu'il s'agisse du haut lieu du rock'n'roll de Tokyo 東京 mais l'affiche donnait vraiment envie : Watusi Zombie, Limited Express (has gone?), receivers pon pon head, otogi-banashi, kiiiiiii, Power-up Kinoko, God-J.
J'ai encore réussi à me paumer avant de trouver cette salle, il faut préciser que les japonais ont cette fâcheuse tendance à diriger leurs plans selon la direction où vous êtes et non pas en gardant le nord toujours dirigé vers le haut : le formatage de mon esprit français a du mal à s'y retrouver alors que dans le fond leur façon de faire est sans doute moins conne. Passons.
L'entrée du O-nest se situe au 6ème étage d'un immeuble banal collé à l'entrée du O-West en face de 2 autres salles de concerts, le O-East et le O-crest. Question : êtes-vous capable de me donner le nom de la salle de concert où je me suis rendu en ce mardi pluvieux et ce sans regarder la phrase précédente ? Non mais quelle idée d'accoler 4 salles de concerts avec des noms aussi proches !!! Et en prime ils leur foutent des logos quasi-similaires ! Résultat, on se retrouve à baragouiner du japonais à une guichetière nippone pour trouver l'ascenseur paumé derrière un conbini (alors là les conbinis méritent un post à eux tout seul) et si la veille vous n'aviez pas découvert que le mot ascenceur est le même qu'en anglais -donc elevator ou plutôt erebeta エレベーター- vous pouviez aussi bien aller manger une flam's avec du calamar remplaçant les lardons !!
M'ayant acquitté de 3000 yens -et non pas 2500 comme l'indiquait l'affiche et mon billet, me serais-je fait couilloner ???-, ce qui représente la modique somme de 20 euros, j'arrive immédiatement dans la salle de concert où 2 jeunes demoiselles braillent sur un rythme de batterie aussi carré que la coupe de Mireille Mathieu. Alors la musique minimaliste à coups de clavier bontempi, de hurlements, de voix réglées parfaitement sur un "la" quatre cent quarante seize avec des tenues aussi glamours qu'un short des années 70, est très difficilement supportable à mes oreilles plus de 5 minutes. Là où je trouve un intérêt à cette cacophonie c'est lorsqu'elle s'intégre au style d'un groupe, qu'elle surgit d'un ensemble cohérent. En fait la question n'est pas de savoir si un concept -j'aime pas trop ce mot- est novateur ou non, mais de savoir si [quand] la musique est bonne (merci JJG) !! Et la je dois dire que non. Le charme des demoiselles n'y a rien changé. Et puis la scène était aussi ridicule que le coin de ma cuisine, beaucoup trop petite, même à 2 elles se marchaient dessus !! 20 euros, un ticket boisson pour seul récompense d'avoir trouvé cet endroit décevant, je crois que j'ai bien failli partir pour la 1ère fois de ma vie. Mais au fond de la salle -à 2 ou 3 enjambées- une porte semblait mener autre part. J'ai mis du temps à trouver un japonais sachant parler un peu l'anglais (et à comprendre que j'avais le droit de fumer) : il m'expliqua que la salle de concert était en bas et que par conséquent ils avaient improvisé une scène dans ce lieu qui tenait plus du bar. Et effectivement les concerts se sont enchaînés aussi bien au 6ème étage qu'au 5ème, étage auquel la porte du fond menée.
Une vraie scène, du bon son, une salle climatisée ni trop grande ni trop petite mais toujours des groupes sans réel intérêt et ne collant parfois même pas avec l'étiquette rock'n'roll (mais alors vraiment à des années lumières). Il a fallu attendre les 2 derniers, Watusi Zombie et Limited Express (has gone?), qui déchirent les nénés, l'anu et le pubi. Je vous les recommande chaudement : comment ne pas tomber sous le charme de la bassiste de Limited Express aussi douée que mignonne et comment ne pas être conquis par le trio de Watusi Zombie terminant leur concert au milieu de la salle avec tout le public criant "Bonzai !!" !?? A eux seuls, le prix du billet était justifié et c'est heureux que je suis rentré au calme dans ma trop lointaine colocation.
Note : les punkettes japonaises sont plus nombreuses en proportion que les françaises et pèsent moins d'un fût standard de bière. Ces considérations purement machistes étant énoncées, il est inutile de me demander si je suis entré en contact avec l'une des dites amazones, car ma maîtrise de la langue nippone, ma propension à aborder les gens et mes goûts difficiles en ce qui concerne la gente féminine n'ont en rien aidé à une quelconque aventure. Par contre j'ai pu initier l'une d'elles à l'art du pogo car il faut bien avouer que cette pratique semble peu répandue aux pays du soleil levant et je ne parle même pas du stage diving car chaque saut s'est soldé par une lamentable chute pour une durée moyenne de 10 secondes par gars mollement soutenus.
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