10 juillet 2006

L'anniversaire de Gaël

Encore un !! Quelle belle invention que l'anniversaire, prétexte imparable de la sortie à Tokyo un vendredi soir ! Sinon nul doute que je serais resté chez moi assis sur une chaise.

30/6/2006 - Jour 81
Lieu de la fête, Shibuya, dans un restaurant asiatique -l'enseigne le précisait, donc je le précise !-, nous étions une dizaine de français -Gaël est français, je me devais de le préciser !- et les restaurateurs japonais n'eurent besoin d'aucune précision sur notre nationalité pour fermer la porte de notre salle réservée et préserver ainsi l'ouïe de leur aimable clientèle de notre humour si particulier ! Plats onctueux, boissons à volonté -jusqu'à 22h30 précise-, je n'ai pas regretté mon siège à Nagatsuta !!

Allez 2 photos de Gaël et son cache-sexe ! Nul doute que j'en ferai mon prochain maillot de bain pour la piscine de Hautepierre : j'en veux un !!

On peut le porter à toutes occasions, c'est très chic :

Mais ne jamais oublier qu'il s'agit d'un cache-sexe et non d'une cape !


1/7/2006 - Jour 82
Il s'agit de la même nuit, quelques heures de plus, quelques français de moins : Pierre, Benjamin et moi-même ne concevions pas de rentrer à 23h sans se jeter au moins une dernière binouze de derrière les fagots et lorsque mes 2 acolytes me firent part de l'existence d'un bar à 200 yens la boisson, mon sang houbloneux ne fit qu'un tour et la ruée vers l'orge débuta ! Ecrans de télévision retransmettant le match Allemagne - Argentine, la première tournée une fois descendue nous avait décidé à passer la nuit sur la capitale. Ambiance typique d'un bar où un match est retransmis, clameurs et godets sont à la fête.

Et dans cette atmosphère saturée de phéromones, 3 japonaises débarquèrent et se plantèrent non loin de notre table : je ne pu m'empêcher de faire remarquer à un de mes compères qu'une des jeunes filles etait plutôt mignonne et ce, bien entendu, sans arrière pensée (vous avez le droit de ne pas me croire, moi, je me crois...) ! D'un signe de tête il me désigne celle qui était plus à son goût. Et la coupe du monde de la belette avait désormais commençé ! D'une longue passe lobbée, le match débute à toutes enjambées : l'attaquant français se dirige sur une première ouverture mais se fait rapidement déborder par un américain sur la gauche qui déboule et se frotte à la plus petite des 3. Le forcing n'a malheureusement pas fonctionné et l'étatsunien recule devant les défenses du camp nippon. Notre attaquant national profite de l'ouverture et se faufile dans les 9 mètres, il arme son tir et au dernier moment se fait tacler sur l'aile droite sur un retour chevronné du nord-américain : il dribble, tente de jongler et d'atteindre les filets mais l'asiatique ne s'y fait pas prendre et d'un geste technique plus aguerri que sa comparse, renvoie l'hardi GI sur le banc de touche (non ! Le soccer ce n'est pas du football !!). Le champ est désormais libre et les français s'installent dans la surface de réparation...et s'enterrent !! Les passes sans réelle conviction ne parviennent pas à trouver la voie des buts : la 1ère mi-temps s'achève sur une défection des bleus et un repli sur l'extérieur...me laissant seul au passage avec les 3 demoiselles !

Mi-temps : je fais mine de m'interesser au vrai match diffusé, je sirote ma bière, je vais au cabinet, en bref j'utilise toutes les techniques d'anti-drague que je connais -je suis hypra-balaise dans ce domaine !- : l'une d'elle est mignonne d'accord, mais j'aime pas le foot, je préfère les échecs. Résultat, les jeunes filles se lassent et partent regagner leurs pénates, non sans me désigner comme le mec le plus sympa de la soirée : perso j'avais réussi ma soirée !

Seconde mi-temps : Benjamin revient de l'extérieur du dehors pour me rejoindre à l'intérieur du dedans et sollicita ma présence de l'autre côté de la porte qui menait sur l'envers du bar, la rue. Sans comprendre je finis d'une traite mon verre, j'empoigne ma besace, je rallie mes amis et oh surprise, les 3 japonaises ne s'étaient point enfuis, pire elles nous conviaient dans un bar 4 fois plus cher pour disputer la seconde manche !! Déjà 2 d'entre nous murmuraient le repli car les premiers échanges étaient très peu prometteurs mais notre capitaine de soirée nous encouragea à perséverer, elles n'étaient pas revenus sur leurs pas pour rien parbleu !!

Et bien si, pour rien : autour d'un drink à 800 yens dans un décor cosy, la conversation fut aussi plate que les montagnes de Belgique. Et le karaoké qui s'en suivit termina de nous mettre totalement hors-jeu. Une certitude néanmoins, je chante comme une brèle !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

-tu connais l'histoire de Boum le plexus ?
-non
-alors c'est zidane à qui un italien a le malheur d'adresser un "la putain de tes morts de ta mère l'arabe", et Boum ! le plexus !